Les entreprises ont un rôle important à jouer. Elles doivent devenir des pivots majeurs dans l’apport de solution aux nombreux besoins de la société.
Selon la première édition du baromètre Contributing lancée par l’Agence W avec l’Institut CSA pour 25% des Français les entreprises ont un rôle à jouer pour le changement de la société.
On peut augmenter ce pourcentage. Mais pour ce faire, les productions économiques, sociétales, environnementales, individuelles et collectives activées généralement en silo sur le terrain nécessitent un décloisonnement radical. Toutes ces parties doivent rentrer dans une stratégie commune. Et ça, quelle que soit la taille de l’entreprise, ce n’est pas que pour les grands.
1 – décloisonner et mutualiser
68% des Français disent vouloir un monde meilleur (état d’esprit). Mais seulement 32% agissent dans ce sens (comportement) source agence W et CSA. En étant dans une démarche d’un positionnement transversal engagé dès aujourd’hui, croyez-moi vous pourrez surfer sur tous les défis qui vont se présenter prochainement. Cela va renforcer votre crédibilité, cohérence d’action, expertises métiers et vous donnez une visibilité durable. Et cerise sur le gâteau vous allez driver votre business. Vous ne répondez pas à une énième tendance marketing, mais devenez des producteurs leaders.
Je l’ai déjà évoqué dernièrement, le monde des affaires et de l’entreprise en France est une gigantesque fourmilière active qui regorge de savoir-faire, d’idées et d’actions. Mais ce qui manque cruellement c’est la mutualisation. Et cela nous coûte cher financièrement et les mises en marché arrivent souvent trop tard.
Un des pionniers à vouloir concilier production économique et sociale dans une démarche active est Jean-Marc Borello créateur du GROUPE-SOS. Il est l’auteur du livre « L’entreprise doit changer le monde » paru en 2019. Je vous le recommande. À travers son livre, il partage de nombreuses pistes concrètes (développées au sein de son groupe depuis 30 ans) pour passer de la comparaison des idéologies à la comparaison des impacts économiques, sociaux et environnementaux et en définir des stratégies fortes. Nous devons dépasser les préjugés des modèles supposés inconciliables pour faire converger les meilleures pratiques.
2 – Bon sens et cohérence
L’objectif n’est pas de prôner et de mettre en avant des valeurs dans lesquelles on ne croit pas. Cela ne marche pas et c’est même dangereux sur le long terme. Mais si vous souhaitez prendre cette voie d’avenir, c’est possible. Pour ce faire il faut observer de façon large et transverse les « Besoins » pour produire des stratégies qui s’orientent dans le « bon sens ». Lors de la mise en œuvre cela permet d’éviter la justification souvent malsaine du « pourquoi telle marque ? » ou « pourquoi moi ? » qui rend opaque toute crédibilité. C’est un engagement cohérent pour vous et pour vos cibles.
À chacun sa place dans une intervention globale. L’ensemble des environnements avance dans cette direction du décloisonnement des besoins.
N’oubliez pas, n’attendez pas que tout soit parfait : prise de décision, action et stratégie.
