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Incertitude et prospective

Incertitude et prospective dans le développement d’affaire ne sont pas contradictoires. Écouter, observer ses environnements marchés, ses cibles permet d’anticiper les mutations et répondre aux besoins concrets.

Depuis une semaine les webinard sur la thématique de « l’incertitude » se multiplient. L’incertitude on en a déjà parlé au mois d’avril, c’est une source d’opportunités exceptionnelle. Elle fait partie du paysage et il faut s’en servir. Pour cela il faut être au plus près des marchés et avoir une vision large. Analyser pour émettre des hypothèses. Dégager des éléments de prévision pour tester des actions. L’incertitude ouvre les portes d’une prospective opportuniste.

1 – Les chiffres terrains du jour

Comme base d’analyse nous allons nous servir des résultats de la troisième étude terrain de Xerfi Canal annoncé ce matin :

Actuellement, seule une petite minorité d’entreprises affronte des difficultés aiguës. À partir de septembre où le redémarrage mobilise plus de trésoreries, les dirigeants envisagent les solutions suivantes :

  • 39% des entreprises (76% dans la restauration, 40% dans l’industrie et la construction), envisagent de réduire leur coût et de se recentrer sur leur activité principale.
  • 61% des dirigeants projettent d’élargir et de diversifier leur activité.
  • 16% comptent céder des activités et 23% comptent fermer des établissements,
  • 26% à projettent le rachat de concurrents,
  • 8% à envisagent l’acquisition de sous-traitants,
  • 54% à veulent développer des nouveaux circuits de distribution en ligne
  • 58 % à veulent pérenniser le télétravail
  • 55% des entreprises veulent tout faire pour maintenir leurs effectifs,
  • 21% projettent de les réduire,
  • 25% envisagent de recruter.

Les décisions sur les coûts de fonctionnement et d’investissement de l’immatériel :

  • 64% envisagent la modération salariale,
  • 62% une compression des coûts de conseil et B-to-B,
  • 57% une réduction des dépenses de communication,
  • 48% une renégociation de leur dette,
  • 43% une réduction des coûts immobiliers.

2 – Rigueur budgétaire et investissements

58% des dirigeants se disent inquiets certes, mais 92% se disent combatifs. On peut le lire ils misent leur relance par un repositionnement et l’acquisition de compétences. Mais cette démarche n’est pas compatible avec la suppression des investissements de l’immatériel prévus dans leurs stratégies prédictives. On l’a déjà vécu en 2008. Les diversifications ne se sont pas faites.

Rigueur budgétaire et investissement ne sont pas contradictoires loin de là. Pour les rendre compatibles, l’écoute de fond, la culture du résultat et celle du retour sur investissement doivent faire partie de vos stratégies et argumentaires.

Les ruptures technologiques, les évolutions des secteurs et les transformations des métiers (marketing, développement durable, ressources humaines, etc.) sont tous intriqués, sur lesquels il faut porter une attention toute particulière. De plus, les évolutions environnementales et sociétales vont clairement modifier les chaînes de valeur différenciante face à la concurrence dans la production, la vente et la consommation. Une réorientation des flux financiers est déjà en cours : on entend de plus en plus parler d’investissements socialement responsables (ISR). Dans un futur proche, les entreprises dépourvues de mission sociétale peineront à se développer

Je ne le dirais jamais assez, écouter, observer ses environnements marchés, ses cibles permet d’anticiper les mutations et répondre aux besoins concrets.

Voyez plus loin, plus grand !