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« Comment je vois le monde » d’Albert Einstein

Voici un extrait tiré du livre « Comment je vois le monde » d’Albert Einstein, écrit en 1933. Dans ce texte il nous partage sa vision de la crise.


« Nous ne pouvons pas prétendre que les choses vont changer si nous continuons à faire les mêmes choses. Une crise peut être une véritable bénédiction pour toute personne, pour toute nation, car toutes les crises sont porteuses de progrès. La créativité naît de l’angoisse, comme le jour naît de la nuit sombre. C’est dans la crise que naissent l’inventivité, les découvertes et les grandes stratégies. Qui surmonte une crise surmonte soi-même.

Ceux qui imputent à une crise leurs propres échecs méprisent leur talent et s’intéressent davantage aux problèmes qu’aux solutions. L’incompétence est la véritable crise. Le plus grand inconvénient des personnes et des nations est la paresse avec laquelle ils essaient de trouver des solutions de leurs problèmes. Sans crise, il n’y a pas de défi. Sans défi, la vie devient une routine, une lente agonie. Il n’y a pas de mérite sans crise.

C’est dans la crise que nous pouvons vraiment montrer le meilleur de nous-mêmes. Sans crise toute la pression devient une touche légère. Parler d’une crise c’est la favoriser. Ne pas en parler, c’est exalter le conformisme. Travaillons plutôt dur. Finissons-en une bonne fois pour toutes avec l’aspect vraiment tragique de la crise : ne pas vouloir se battre pour la surmonter »

« Comment je vois le monde » d’Albert Einstein