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Les attitudes à oublier pour la survit de votre entreprise

Presstalis devient France Messagerie : hier le tribunal a validé l’offre de reprise de l’ex-géant de la distribution de la presse en dépôt de bilan. Presstalis n’a pas su se renouveler face à la baisse des ventes de journaux papiers et a fait plusieurs investissements malheureux ces dernières années. Il y a certaines attitudes à oublier pour la survit de votre entreprise.

À l’heure du Covid où l’on demande à tous les dirigeants de se relancer, se renouveler, pivoter, penser hier, aujourd’hui, demain, il me semble important de faire un focus sur les principales attitudes qui peuvent nous entrainer à la faillite à travers de nombreux exemples d’entreprises.

Voici les 4 attitudes principales à oublier pour la survit de votre entreprise :

1. Jouer les touches à tout, avoir une stratégie de diversification incohérente

Les exemples sont nombreux. Prenons Yahoo. Il a été un portail de news, un moteur de recherche, un service d’e-mails, une société de Bourse… sans jamais devenir le meilleur sur aucun de ces marchés. Une erreur qui lui a été fatale sur la durée.

Mais le trophée revient à Jean-Marie Messier alias J2M PDG de Vivendi. Il a totalement transformé une entreprise spécialisée dans l’eau, l’énergie et la propreté en un spécialiste des médias et du divertissement. Une stratégie de diversification non cohérente qui fut rapidement immaitrisable.

2. Vouloir grandir trop vite

« Je dois absolument grossir plus vite que les autres afin de rafler le marché » c’est très actuel et aussi très dangereux. Souvenez-vous de SAVE. Créer en 2013 la start-up connait une croissance fulgurante. C’était la réussite que tout le monde envié. Mais Damien Morin, le fondateur, voulait toujours aller plus vite. Au bout de trois ans, il ne maitrisait plus une partie de sa cartographie des risques majeurs. En 2017, la société a été placée en RJ.

3. Rentrer dans une spirale de mégalomanie : je sais tout, je n’écoute personne et je dépense l’argent que je n’ai pas

C’est ce qui est arrivé à la néo-banque Morning, lancée en 2013, par Eric Charpentier. Voulant rien n’écouter, persuader de devenir le leader de son marché, il creuse un trou financier énorme. S’offrant même un siège social à 1.2 million € pour 48 salariés. Pour combler le déficit, le dirigeant n’a pas hésité à se servir dans les comptes de ses 75.000 clients ! Morning a été sauvée de la banqueroute par une filiale de Leclerc.

4. Ne pas prendre de décisions et rester dans l’attentisme

Être dans cette attitude face aux changements est un des risques majeurs. Le PDG de Motorola, Christopher Galvin, a longtemps refusé de faire les réformes dures, mais nécessaires pour remettre l’entreprise sur les rails. Mais on peut aussi citer : Kmart, Kodak, Xerox ou actuellement Conforama. Qui n’ont pas su prendre le virage des changements de leurs marchés. De nombreux dirigeants sont dans ce cas en ce moment.

Toutes ces attitudes peuvent nous arriver, il faut être vigilent. Donc, soyez cohérent dans vos stratégies, soyez sûre de vous tout en restant en écoute active, prenez des décisions même imparfaites, et grandissez étape par étape. Vous verrez, vous allez passer des caps importants dans les mois à venir.

À vous de jouer !